À la manière d’un menu en trois temps — entrée, plat, dessert — l'artiste décline, à travers trois photographies, un même sujet principal exploré sous différentes saveurs visuelles et techniques photographiques. Elle propose ainsi un voyage sensoriel, où l’œil se régale autant que l’âme.

 

Le 5 avril 2025, à 10 h 00 du matin, Elvira flâne dans les rues de Paris, son appareil photo à la main. L’ambiance est calme et chaleureuse. Soudain, son regard est attiré par une paroi, frappée par le soleil, révélant de magnifiques teintes orangées. Devant elle se dessine une véritable toile de vie, où l’ombre des branches d’un arbre se projette délicatement. 

 

Elle commence alors une série d’images. C’est à ce moment précis qu’un pigeon vient se poser sur l’arbre, esquissant sa silhouette ombragée sur cette même toile. Sous ses yeux émerveillés, l’œuvre devient de plus en plus vivante : un véritable spectacle de poésie, un jeu d’ombres chinoises qui célèbre la vie dans toute sa simplicité. Émue, elle murmure intérieurement : « Ohlala, c’est tellement beau, il ne manquerait plus qu’il prenne son envol et que je puisse capter cet instant... ». À travers cette série, l'artiste vous demande de plonger dans cet instant suspendu et de cueillir avec le coeur, le lien, le dialogue de ce duo silencieux.​​​​